jeudi 21 janvier 2010

Pour une année nomade

L'année 2010 a commencé à Hamburg avec l'emerveillement sur une exposition de deux photographes américains Paul Himmel et Lilian Bassman. Paul Himmel a disparu il y a un an. Ces deux photographes (très âgés) ont repris leurs négatifs depuis 1995 sur un ordinateur et les ont retravaillés en poussant la lumière jusqu'à quelquefois en arriver à la sculpture. Magnifique surtout sous les ciels d'hiver du nord.
Voilà c'étaient pour les voeux, souhaiter à tous au moins un émerveillement dans cette année.

L'année se poursuivra avec beaucoup de sollicitations où c'est à moi d'assurer.
Vous pourrez retrouver les bronzes:
Mars 2010: Salon des arts de Gornac-Aquitaine
Avril 2010: Galerie Bastille Design Center-Paris
Mai 2010: Galerie La fleur de l'art- Bordeaux
Juillet 2010: Galerie-atelier du Rouergue -La Réole
Septembre 2010: Espace Jean Nouvel- Dax
Octobre 2010: Musée G. Dupouy-Dax
Décembre 2010: scénographie de "Derniers remord avant l'oubli"-Bordeaux



"Garance for life"-bronze 2010
Fonderie des Cyclopes -Libourne

Ouvrages de dame en 2010

Dans la rubrique les choses qui ne servent à rien mais qui font plaisir à l'âme une fois qu'elles sont faites, les commandes ont continué à l'atelier sur des séparations qui n'en sont pas, sur le balisage de chemins libres qui ne sont fermés à personne, sur des entrées qui ne se dissimulent derrière rien.
Commande d'un mur transparent, mettre en lumière un paysage, étaient dans le cahier des charges du commanditaire de cette structure.

Voilà, c'est fait et posé in situ depuis les derniers jours de décembre 2009.
Couleur bronze et c'est en acier.
D'autres essais vont suivre, avec l'objectif d'une installation en 2011 intitulée "Chemins nomades". La collaboration technique pour ces grands montages est celle de Luc Faugere.

lundi 18 janvier 2010

Chemins libres


A l'atelier de sculpture, les commandes se suivent et ne se ressemblent pas. il s'agit ici d'un "chemin libre" Destiné à séparer sans séparer à avertir sans avertir, il peut être contourné librement pour poser le regard de l'autre côté.

Principe fondateur de sculpture: ce linéage dans la nature interroge sans contraindre, donne à voir le paysage autement.

Pure spéculation d'artiste? Non , une commande de personnes qui veulent se poser là en regard de leur petitesse par rapport aux arbres et puis aussi la possibilité pour le sculpteur de réaliser des grands formats en acier, longueur 7 m

C'est aussi un travail sans concession par ce que faite de trois quart de vide sur un dessin dans l'acier,.
C'est un regard semblable aux mobiles de Calder-sculpteur de la moitié du 20ème siècle pour ceux qui n'étaient pas nés-.

Le moindre décalage provoque la rupture de l'équilibre dans l'air et du dessin..
Pour le sculpteur à l'atelier, ce dessin du vide est une joie intense à mener parce que dans la subtilité et la suspension. Aucune raideur du dessin ne sera pardonné par le regard du spectateur.
A suivre, d'autres "chemins libres" sont prévus dans l'année 2010