mardi 11 novembre 2008

Plus loin sur le bord de Garonne


Du 22 novembre 2008 au 31 janvier, mes bronzes sont à Marmande, ainsi que des pierres taillées de Michel Philippon. Le vernissage de l'exposition à l'atelier-galerie de Bernadette Serbat sera le samedi 22 novembre à partir de 16 h. C'est aussi une occasion unique de passer un moment dans les toiles lumineuses de cette peintre. Ce jour là, toute la galerie est ouverte et jusqu'au fond de ses réserves, autant dire des centaines de toiles. Les habitués de la fin de l'année ont pris l'habitude de venir et de fouiller librement dans toutes les formats qui s'y trouvent, à la recherche des petites pépites de couleur de la peintre.
Autant mon travail de sculpteure est extremement lent, étalé sur des mois entre le premier geste dans la terre et la fin de la patine des bronzes, autant le travail de Bernadette Serbat est extrêmement rapide. Bien souvent, d'une semaine à l'autre, la vitrine sur la rue Léopold Faye a complètement changé, Bernadette s'étant passionnée pour un thème et une couleur, elle a travaillé aussitôt à de nouvelles "écritures" comme elle dit.

samedi 13 septembre 2008

Gros plan sur les débats de fin d'année


Pour la rentrée 2008, les expositions de mon atelier sont les suivantes:

En octobre 2008, du 11 au 19 octobre, les sculptures sont au salon des arts de Floirac, à l'invitation de Philippe Lambert. Le salon se passe à la maison des arts, 4 avenue Camille Pelletan 33270 Floirac. Il est ouvert chaque jour de 15 h à 19 h. Contact: Philippe lambert 06 12 28 19 65.



Ensuite tout le mois de décembre, Bernadette Serbat m'a invité à investir sa galerie à Marmande. Nous y serons trois: Bernadette Serbat avec ses peintures, Michel Philippon , un autre sculpteur de Dordogne et moi même pour les bronzes . Exposer à trois dans ce lieu est aussi un moment de joie, parce c'est l'objet de grandes discussions générales autour des arts et du devenir de la culture . Vaste débat dont les "artisses" ont aujourd'hui plus que besoin. Chaque plasticien travaille au fond de ses ateliers et brusquement est confronté à des débats qui parlent souvent de "divertissement par les arts." En tant que sculpteure, je n'ai rien contre le divertissement par la culture, mais ce n'est pas un moteur suffisant pour être créatif au sens premier de notre travail. Notre travail quotidien, puisque cela en est un, se rapprocherait plutôt de celui de chercheur au fond de son laboratoire. Et de temps en temps , on trouve "une paillette d'or" qui mérite qu'on la montre. Cela prend du temps et de l'énergie, beaucoup de patience et un fil conducteur "sans cesse remis sur le métier". Le moment de l'exposition est juste un gros plan , une photographie "macro" sur une réfexion en continu entre le monde et nous. Cette exposition du mois de décembre se passe 14, rue Léopold Faye 47200 Marmande .
Légende de la photo: Gros plan sur "Vers l'être chair", bronze 2006

vendredi 5 septembre 2008

En passant à la fonderie







Le travail du bronze est un processus de métamorphoses successives entre terres, plâtres, cires et métal. En tant que sculpteurs, nous ne travaillons pas seuls. Ici, à Libourne existe l'une des fonderies maintenant importantes pour les sculpteurs. C'est la fonderie des Cyclopes.



En passant à la fonderie ces derniers temps, il s'y terminait un travail spectaculaire , celui d'Annick Leroy, il s'agit de six personnages grandeur nature d'après une célèbre photo des années glorieuses des Etats unis, et la commande est celle d'un industriel breton pour le fronton de son usine.



Travail ultra réaliste certes, mais une belle performance de la part du sculpteur ou plutôt de la sculpteure et de la part de la fonderie. La fonderie y travaille déjà depuis une année et demi, date de l'arrivée de la première terre terminée par la sculpteure.



Le mieux est d'aller regarder le site de la sculpteure : http://www.annickleroy.fr/



et de cibler dans "monumental", tout le début de la réalisation des terres y est montré.

dimanche 17 août 2008

A deux ailes d'oiseau de chez nous


Quel est le lien entre Karin Waehner-1963, Jacqueline Toi-1971, Christine Brunel-1996, Barbara Falco-2003 et Patricia Borges Henriques, Sidi Graoui, Marianthi Psomataki-2008?

En 1963, Karin Waehner créait un solo de dnse contemporaine"Histoire de l'oiseau qui n'existait pas". Solo court mais exigeant parce que faisant appel en toute virtuosité aux différentes énergies nécessaires la danse contemporaine. En 1971, la créatrice l'apprenait à Jacqueline Toi. En 1996, c'est Christine Brunel qui le savait et en 2003, Barbara Falco le dansait.

En 2008, celle ci est venue l'apprendre à trois jeunes danseurs: Patricia Borges Henriques, Marianthi Psomataki et Sidi Graoui. C'est donc une belle histoire de transmission au coeur du mouvement. Patricia Borges Henriques et Sidi Graoui sont partie prenante de la compagnie Epiphane, compagnie fondée par Jean Masse. Voir leur site : http://cieepiphane.free.fr

Tout ceci se passait à l'invitation de Jean Masse et de Jacques Garros au centre Lafaurie de Castillon de Castets dans les premiers jours d'août 2008.

Pur moment de bonheur et d'exigence que la présentation publique ce mercredi 13 août. Pourquoi parler de ce travail? parce que c'est une incroyable richesse d'avoir un centre de danse de cette qualité et à la fois ouvert par des stages et des présentations publiques en Sud Gironde à un pas du réolais. Pendant cette université d'été, des stagiaires ont pu travailler sur le même thème autour du solo.

En 2007, Jean Masse avait demandé à ses danseurs de travailler à partir de mes sculptures et de faire le même travail de décryptage du mouvement. En voyant aujourd'hui les solos de Karin Waehner redansés, je me suis rendue compte de l'honneur qu'il m'avait fait. On peut retrouver trace de tous ces travaux sur le site du Centre Lafaurie ou sur http://benedikte.faugere.free.fr/

lundi 4 août 2008

Galerie où l'on peut parler des autres


Mimizan été 2008: Jusqu'au 12 août, les sculptures sont à la salle Maurice

Martin à Mimizan Plage avec sept autres artistes. La salle se trouve auprès de l'office du toutrisme, à cent mètres des plages. Chaque jour, deux cents personnes passent à la galerie.

Au centre de la photo: Jean Malret un peintre, à découvrir par ses couleurs résolument "jeunes et claires" et d'une grande douceur d'âme (c'est moi qui le dit). J'y ai trouvé une grande parenté avec mes propres sculptures, dans le mouvement décrit.

Dans la galerie aussi, Jean Jacques Dubreuil, pastelliste. Nouveau peintre mais acharné à trouver une qualité de lumière . La technique est extremement difficile, une erreur de couleur ne pardonne pas. Il suit des formations régulières auprès des "grands pastellistes" qu'il admire et sait en parler admirablement.

Je vous parlerai des autres "compagnons d'exposition" dans un prochain article...

samedi 26 juillet 2008

culture? juste une ligne entre deux vides


Voici l'une des créations en cours, celle ci est un premier jet, il s'agit tout simplement de séparer deux espaces, non d'enclore, ni d'arrêter. C'est en acier, infidélité au bronze et au plâtre.

Un travail sur la légèreté , juste un signifiant pour ralentir une circulation intempestive entre deux espaces piétons.

Le travail d'un artiste est une continuité. Dans ce travail abstrait, j'ai utilisé les même dessins que dans les sculptures, les même lignes de lumière. La contrainte est un format. A l'intérieur, tout le jeu consiste à trouver le ligne d'équilibre entre la lumière, autrement dit "les vides" et le signifiant de la ligne de matière. La sculpture présente est sans doute composée de 95 % de vide et pourtant c'est cela qui lui donne sa vie, passionnant à faire.

Ce matin, je devais écrire un texte pour présenter une exposition future, cherchant ce qui faisait la continuité de "mon travail", jai repensé à "parcelles d'humanité et fragilité humaine". Et dans la suite des questions se posait la place de l'artiste dans nos sociétés, ce qu'elle ou il a à dire ou pas. Justement nous avons beaucoup à dire, et cela tombe bien de vouloir rester sensible à la fragilité humaine. La culture n'est ni un acte innocent ni une victimaisation. "Mon travail" est une responsabilté sociale et politique intense. dire que j'ai honte d'une société qui crée des délits d'immigration est peu de choses, mais je le dis et je l'espère à travers tout "mon travail" et mes actes à venir.

J'avais en 2002 écrit un texte théatral sur "le nomadisme involontaire", il sera très certainement retravaillé et lu en 2009, je vous en ferai part.

Pour en revenir à cette fragilité entre le monde et nous, il s'agit toujours de chercher ce qui dans une ligne de dessin donne vie: un instant après, elle disparait, un instant avant, la vie n'est pas reconnaissable.


La réalisation technique est de Luc Faugère, mon compagnon de vie et de travail.

D'autres aperçus sont sur le site: http://benedikte.faugere.free.fr/

Il est toujours question de retrouver la mer.


Je vous l'avais dit,

une exposition est prévue à Mimizan Plage, à la salle Maurice Martin du 1er au 12 aout 2008. Huit artistes seront là, à l'invitation d'Assia Dubois: Annie Doumaron, Christine Pavia, JJacques Dubreuilh, Hubert Giacomotto, Jean Malret, et assia Dubois, cesont les epintres.

JEANPI.D et moi même , sommes les deux sculpteurs.

La galerie est ouverte chaque jour de 10 h à 13 h et de 16 h à 20 h.

mercredi 9 juillet 2008

Galilée in situ




Je ne résiste pas à vous faire partager de nouvelles mises place de sculptures.


Voici Galilée 2008


Galilée pourquoi, je vous donne le secret:


parce que "Galilée, le premier est celui qui a eu l'intuition que le temps était une équation capable de relier les expériences".


Ici, Galilée est une femme , relier les expériences est son maître mot.